Il y a cinq ans, le glyphosate a échappé de justesse à une interdiction au Parlement européen. Bien qu’il ait été interdit en Belgique pour les particuliers, il est encore largement utilisé dans le secteur agricole. La prochaine révision de l’UE est imminente, et le lobby du glyphosate est déjà en pleine attaque par le biais de son propre « institut scientifique », l’ECHA(European Chemicals Agency), qui n’accepte que les études industrielles.
Les médias ont docilement bloqué leurs conclusions : « D’après les preuves scientifiques dont nous disposons actuellement, il n’y a aucune raison d’avancer que le glyphosate serait cancérigène. »
Et notre autorité européenne de sécurité des aliments, l’EFSA, a la fâcheuse habitude de suivre l’avis de l’industrie sans formuler énormément de commentaires. Notre santé est donc dans les mains de… l’industrie et du puissant lobby du glyphosate.

Toutefois, le CIRC (le centre international de recherche sur le cancer) a prouvé le contraire grâce à de nombreuses études courageuses qui démontrent le risque (de cancer) des pesticides et du glyphosate. Cela relève du courage, car il s’agit d’études menées par des chercheurs indépendants qui ne reçoivent aucune aide financière et font l’objet d’une obstruction sévère.

Geert Gommers de Velt (l’association pour la vie et le jardinage écologiques) : « Nous regrettons que l’ECHA continue de se cantonner à l’avis d’il y a cinq ans. Cet avis comporte un certain nombre de lacunes et se fonde sur des résultats de recherche fournis par les producteurs de glyphosate. Par ailleurs, d’autres études importantes, qui prouvent que le glyphosate est cancérigène, ne figurent pas dans cet avis. »

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